Du 2 au 12 février prochain des exercices militaires turco-
azéri seront organisés dans le departement de Kars (Turquie)
frontalier avec l'Arménie.
La Russie dispose d'une base militaire a Gyumri (Arménie) à
quelques kilometres du champ des operations prévues.
La premiere reaction, du cote arménien, est venue de la
part du dirigeant du "Parti européen", Tigran Khezmalian qui,
en cas de victoire aux élections prochaines, prevoit de demander
l'adhésion de l'Arménie à l'Otan (Organisation du Traité de l'Antlantique Nord,ndlr)
pour"garantir la sécurité du
pays , du terrorisme turco-azeri"
La Géorgie voisine a déjà entamé une telle démarche mais la
Grèce frontalière avec la Turquie, et membre comme elle de
l'Otan , subit depuis des années les menaces d' Ankara au
sujet de quelques îlots en mer Egée et non pour obstruer
son chemin vers un euroturquisme.
Mais les Arméniens devenus "frères d'armes " au sein d'un
Otan seraient toujours un obstacle pour le parturquisme .
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
lire aussi l'article de NHM : le Général de Gaulle a bien fait de sortir l'OTAN de France (& la France de l'OTAN)———————————————————————————————————-
La région fut occupée par l'Arménie en janvier 1919 mais le gouvernement pro-turc fut soutenu à Kars jusqu'à l'arrivée des troupes britanniques, qui y mirent fin le , et envoyèrent ses meneurs à Malte. Kars fut donnée à l'Arménie avec Iğdır en . La guerre arméno-turque entre septembre et et la chute de la Première République d'Arménie furent à l'origine du traité d'Alexandropol signé par les représentants turcs et arméniens le . Il stipulait l'abandon par l'Arménie de tous les territoires qui lui avaient été accordés par le traité de Sèvres ainsi que le passage à la Turquie d'environ 60 % de son territoire d'avant-guerre, incluant ainsi Kars.
À la suite de la guerre d'indépendance turque, la Turquie signa le traité de Kars () avec l'Union soviétique par lequel la Turquie renonça à ses prétentions sur Batoumi et obtint en retour la reconnaissance de sa souveraineté sur Kars et Ardahan. Les frontières définies par le traité de Kars ne sont toutefois pas acceptées par les nationalistes arméniens qui, pour la plupart, considèrent le traité de Sèvres comme la base de la solution du problème turco-arménien.